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Niki P. Stavrou

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Biographie

Niki Stavrou

Niki P. Stavrou est maître de conférence en littérature comparée à l'université d'Indianapolis d'Athènes. Elle est titulaire d'un Master de littérature anglaise et de deux Bachelors, en sciences politiques et en philosophie.

Elle est née le 7 novembre 1972 à Genève. Elle tient son prénom de sa marraine Eleni Kazantzakis qui l'a ainsi baptisée en souvenir de Nikos Kazantzakis.

Le premier appartement qu'elle ait connu fut celui de sa marraine, à Genève, un lieu empli de Nikos Kazantzakis, de ses papiers, de ses livres, de ses photographies, de son esprit. L'enfance de Niki a été bercée par les histoires de la vie d'Eleni avec son époux Nikos Kazantzakis. Eleni lui lisait et lui expliquait soigneusement, un à un, les livres de son bien-aimé Nikos, en commençant par les livres pour enfants Μέγας Αλέξανδρος1 et , Dans le palais de Minos pour arriver à Dante et à ses pièces de théâtre, éclairant chaque ligne de sa connaissance profonde et familière de Nikos Kazantzakis. Bien que vivant alors à Genève, Eleni se rendait régulièrement à Chypre (où résidait la famille Stavrou) et en Grèce pour passer les vacances avec la famille Stavrou ou pour travailler avec Patroclos Stavrou. 

L'adoption de Patroclos Stavrou par Eleni en 1982 n'a fait que sceller l'ADN spirituel de Nikos et d'Eleni Kazantzakis que la famille Stavrou portait déjà en elle. Sur le ton de la plaisanterie, Eleni aimait à dire que par cette adoption elle avait eu un fils, une belle-fille et une petite-fille qui était déjà sa filleule. En juillet 1974, lors de l'invasion turque à Chypre, Eleni Kazantzakis, Mary Stavrou, Niki Stavrou et la nourrice de Niki, Angela Kapodistria, étaient réunies à Keryneia, dans l'appartement qu'Eleni venait tout juste d'acquérir à l'intention de Niki.

Cet appartement se trouvait malheureusement à l'endroit même de l'invasion turque. De leur balcon, Eleni et Mary voyaient les navires de guerre de la flotte turque s'avancer, guidés par les flammes du mont Pentadactylos qui leur servait d'amer. Niki avait alors dix-huit mois. Lors de l'attaque, elles ont toutes été capturées par l'armée turque à Keryneia tandis que Patroclos Stavrou se trouvait à Nicosie où le putsch traître de la junte et la tentative d'assassinat de Mgr Makarios, président et archevêque de Chypre, renversaient et anéantissaient la structure politique et sociale de la nation. Patroclos Stavrou était au palais présidentiel avec Mgr Makarios le jour du coup d'État. À l'issue d'un dialogue dramatique, il a réussi à convaincre l'archevêque de quitter les lieux en proie aux bombardements et aux flammes afin d'avoir la vie sauve. Patroclos Stavrou, quant à lui, est resté à son poste et a été fait prisonnier par les putschistes alors que Chypre, sous les bombes, flambait.

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Le calme désarmant et l'aplomb d'Eleni ont été leur salut. Même sous la menace d'une arme, elle s'adressait aux Turcs sans peur et avec une pointe de provocation. S'exprimant en français, elle a fait passer la petite troupe pour un groupe de touristes suisses. Considérés comme étrangers, ils ont été évacués par un hélicoptère britannique.

De 1967 à 1974, Eleni n'a pu se rendre en Grèce. Cela ne lui a été possible qu'après la chute de la junte et, depuis lors, elle a passé tous ses étés et toutes les fêtes avec la famille Stavrou. De Genève, elle envoyait à Niki des chocolats, des cadeaux, des lettres et des cartes postales. La maison de la famille Stavrou vivait au rythme d'Eleni et est devenue un lieu dédié à Eleni et à Nikos Kazantzakis. Cela a permis à Niki Stavrou de côtoyer des intellectuels et des artistes, aussi bien grecs qu'étrangers, tout à fait exceptionnels. Cela l’a, en outre, incitée à transmettre à son tour ses connaissances sur Nikos Kazantzakis.

Elle a donné des conférences et des allocutions sur Nikos Kazantzakis lors de congrès internationaux et dans des universités grecques ou à l'étranger, et a été distinguée par la chaire de littérature de l'université d'Indianapolis pour sa contribution à l'œuvre de Nikos Kazantzakis. Par ses recherches sur la vie de Nikos Kazantzakis pour établir la réalité des personnages de Lettre au Greco : Bilan d'une vie, elle a confirmé l'identité du premier amour de Nikos Kazantzakis. Il s'agit d'une jeune irlandaise, Kathleen Forde. Dans ce voyage magique à travers le temps, Niki Stavrou a bénéficié de l'aide précieuse de la petite nièce de Kathleen Forde, Cathleen Scaife, une femme remarquable devenue une amie chère. En février 2003, en compagnie de son père Patroclos Stavrou, Niki a été conviée à présenter le fruit de ses recherches au Trinity College de Dublin. Le quotidien dublinois The Irish Times a publié à ce sujet un long article du prêtre Patrick Comerford qui traite ce thème de manière exhaustive sur son blog.

En février 1989, Eleni Kazantzakis a été victime d'un terrible accident de la route à Genève. Elle a été transportée à l'hôpital universitaire de Genève pour y recevoir des soins et a demandé à ce qu'en soient informés Patroclos et Mary Stavrou. Ils se sont tous deux rendus en hâte à son chevet et, depuis ce jour, la famille Stavrou-Kazantzakis n'a plus jamais été séparée jusqu’au 18 février 2004, date à laquelle Eleni N. Kazantzakis s'est éteinte à l'hôpital Henry Dunant d'Athènes, alors que son fils Patroclos lui tenait la main. C'est Patroclos qui lui a fermé les yeux.

Eleni et Nikos Kazantzakis continuent de vivre là où Niki Stavrou vit et travaille avec dévouement, ardeur et respect pour la promotion et la diffusion de leur œuvre.

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